Saison automnale de cyclocross en photo.

Saison cyclocross, mon automne et maintenant sur Twitter.

Il y a longtemps que j'ai mis mon blogue à jour, j'en conviens et voici un petit article pour me remettre à jour puisqu'une saison s'est passée depuis ma dernière mise à jour qui était sur le pentathlon. Pour conclure sur cette difficile épreuve, ça m'a pris 2 semaines pour récupérer complètement musculairement de cette épreuve, principalement en raison de mon manque de préparation en patin à roues alignées.

Cet automne, je me suis fixé comme objectif de faire les championnats canadiens de cyclocross qui avaient lieu à Toronto le 5 novembre. J'ai donc fait 4 coupes du Québec de cyclocross et j'ai défendu avec succès mon titre de champion québécois. J'ai eu moins de succès à Toronto prenant le 16e rang après une crevaison à la mi-course. Malgré cela j'ai eu beaucoup de fun, une compétition de cyclocross c'est une heure très très intense et j'apprécie vraiment cette formule de course en fin de saison. D'ailleurs, j'aimerais faire un peu plus de compétitions l'automne prochain sur mon vélo de cyclocross, c'est toujours un bon challenge de piloter avec un guidon de route et des pneus aussi étroits.

J'ai aussi profité de l'automne pour partir à l'aventure avec mon vélo de montagne, sans aucun temps d'entrainement défini et découvrir des nouveaux sentiers dans les environs aboutissant souvent au fin fond de Sainte-Brigitte-de-Laval en partant du Lac Beauport, sans GPS bien sûr.

Ma session d'automne à l'université s'est bien déroulée, cet hiver je prendrai des cours par internet afin de pouvoir participer à 2 camps d'entrainement en Californie et participer aux US CUP appelés PRO XCT qui débuteront en mars. Mon premier camp d'entrainement se déroulera du 26 décembre au 16 janvier avec l'équipe du Québec.

À la mi-décembre, j'ai renouvelé mon entente avec Rocky Mountain Bicycles/Procycle jusqu'en 2012. Je suis très ravis et motivé de pouvoir compter sur leur support pour les 2 prochaines années et très hâte de rouler le fameux nouveau vélo Element carbone.

Bien sûr je me suis accordé une période de repos cet automne afin de reprendre l'entrainement avec des batteries bien rechargées pour la prochaine saison d'entrainement et de compétition. J'en ai aussi profité pour me faire opérer aux sinus, une petite chirurgie qui devrait m'aider à éviter de futures sinusites, petite fragilité qui m'avait causé quelques ennuis lorsque ça tombait en période de compétition.

En terminant, vous avez peut-être remarqué que mon blogue comporte un lien et des mises à jour Twitter (en haut à droite dans mon blogue). Pour ceux qui ne connaissent pas Twitter, c'est comme un microblogue, ça permet de donner de brèves nouvelles, jamais plus que 140 caractères. J'ai donc décidé de me créer un compte que je garde à jour en inscrivant mes récentes activités, entrainements, ou nouvelles. Puisque les mises à jour s'affichent aussi sur mon blogue, c'est une façon rapide de vous garder au courant plus souvent sans créer un article. Je peux même mettre des photos. Pour ceux qui voudraient me suivre sur Twitter directement, simplement qu'à se créer un compte et vous abonner à mon compte en cherchant mon nom. Pour le moment j’essaie d’y inscrire quelque de pertinent à tous les jours, c'est aussi une bonne façon de garder mes abonnés au courant des mises à jour de mon blogue! http://twitter.com/raphaelgagne

Sur ce joyeux temps des fêtes à tous et une très bonne année 2011.

Pentathlon de Victoriaville

C'est à l'occasion de cette dernière fin de semaine de compétition de la saison 2010 que j'ai décidé de participer au pentathlon du Grand-Défi de Victoriaville pour mon commanditaire Cascades qui supportait grandement cet événement. Puisque c'était exactement une semaine après les championnats du monde de vélo de montagne, je n'avais vraiment pas eu l'occasion de m'y préparer contrairement à ce que je faisais pour le pentathlon des neiges en hiver alors que le multisport fait partie de mon entraînement.

J'ai donc choisi de participer au volet participation qui avait lieu le samedi car j'avais la finale des coupes du Québec le lendemain dimanche à Valcartier. Une fois arrivé à Victo, j'ai constaté l'ampleur de cet événement, beaucoup de volet compétitifs, récréatifs, course à pied, randonnée à vélo, en équipe ou individuel, bref un bel événement. J'ai donc débuté ma journée comme tout le monde par l'escalade en matinée, où à ma grande surprise je n'ai fait aucune erreur, faut savoir que j'en avais pratiquement jamais fait, je me suis simplement concentré à regarder les compétiteurs s'exécuter avant moi (l'esprit compétitif en moi ne pouvait s'empêcher de vouloir bien faire malgré le manque de préparation) pour connaître les meilleurs techniques et les chemins les plus rapides. Je partais donc en patin sur le premier départ avec tout ceux sans pénalité. 10km de patins à roues alignées en groupe, tout un défi pour moi qui en avais fais seulement 10 minutes dans une petite rue en solo la veille. Maintenant fallait non seulement suivre le rythme des meilleurs mais surtout éviter de chuter, les gars sont vraiment kamikazes, en peloton de patineurs... mettons que je me sentais plus a l'aise lors de la troisième épreuve sur mon vélo de montagne ou on devais réaliser 20km de champs et sentiers légèrement techniques. En sortant du patin j'étais 5e et j'ai rapidement pris la tête de la course lors de mon passage au vélo, là ou j'ai principalement creusé mon avance en ouvrant la machine.

Ensuite le kayak (photo d'Alex Harvey qui
participait pour les mêmes raisons que moi au pentathlon mais en équipe, car il voulait se préserver pour le camp d'entrainement qu'il réalisait avec son équipe de ski de fond), nous devions réaliser 1.5km dans un kayak aussi lent qu'un radeau!!! Je crois que j'ai fait 18 minutes, il n'y a pas de quoi être fier. Je pense qu'on avais tous l'air d'être débutant dans ces kayaks sans aucune ligne de flottaison ni dérive, on avait beau forcer, le bateau avait ses limites! Pour terminer, 4 km de course cross-country, toujours aussi souffrant de finir par la course, surtout quand on commence à avoir les jambes fatiguées par les sports qu'on a pas assez pratiqué! J'ai donc remporté le pentathlon, surtout grâce a l'épreuve de vélo, mais j'ai vraiment aimé toutes les épreuves et je compte bien y retourner une année ou l'autre et m'inscrire au volet compétitif pour voir si je pourrais suivre la cadence avec un peu plus de préparations en patin, j'ai vraiment apprécié ce sport! Ça m'a pris une semaine récupérer de ce pentathlon surtout que j'ai fait une coupe Québec de vélo de montagne le lendemain, ce qui m'a permis de remporter par le fait même le titre du circuit de la coupe Québec 2010.

Maintenant j'y vais à fond dans les études, je ferai quelques compétitions de cyclocross pour le plaisir au mois d'octobre. En attendant je profite des belles journées du mois de septembre pour faire du beau vélo de montagne et partir sans itinéraire précis, j'aime à ce temps-ci de l'année partir découvrir des nouveaux sentiers forestiers ou sentiers divers en vélo de montagne ou autre pour voir ou ça va me mener, j'ai pas de GPS donc le défi est au rendez-vous, cette semaine j'ai sortie 3 fois à Sainte-Brigitte-de-Laval mais à trois endroits différents, toujours en partant du Lac Beauport. Aussi je prévois faire quelques night-ride où on fait du vélo de montagne avec une lampe frontale le soir, ça travaille beaucoup l'anticipation je trouve et c'est sûrement une bonne préparation si jamais je décide de refaire l'épreuve du Redbull monte-descend au Mont-Tremblant en 2011.

Raph

Championnats du monde Mont-Sainte-Anne

C'est avec grand plaisir que je souhaite maintenant partager la merveilleuse expérience que j'ai eu en participant aux récents championnats du monde qui avaient lieu au Mont-Sainte-Anne, pratiquement chez moi, sur un parcours très relevé et devant une foule survoltée pour ses coureurs canadiens. D'abord, j'en étais à mes 7e championnats du monde depuis 2004, mais à mes premiers dans la catégorie 23ans et plus, soit chez les sénior aux championnats du monde. Ainsi, mon résultat, 43e, est des plus satisfaisant, je ne savais pas combien de coureurs allaient être présent et on peut dire qu'on a eu droit à un peloton avec beaucoup de profondeur. Je visais le top 50, mais mon objectif principal était d'arriver au sommet de ma forme pour le mondiaux, et je me sentais en forme alors c'est super, malgré que je crois avoir une bonne marge pour m'améliorer dans un futur proche.

De plus, comme on peut le constater dans la photo ci-haut, l'obstacle majeur qui m'attendait était les nombreux coureurs qui partaient devant moi puisque j'étais au 63e rang (plaque numéro 63 sur la photo) sur la ligne de départ. J'ai donc du fournir un effort supplémentaire au premier des 8 tours que nous devions compléter afin de m'approcher du top 40. Parlons en de cette descente de roche nommée la Béatrice où tout le monde marchait au premier tour. Pour ma part, c'était ma descente préféré, étant assez habile techniquement par rapport à mes concurents j'y gagnais du temps à chacun des tours. En cette journée de course, elle était particulièrement glissante en raison de la pluie, c'est selon moi la descente la plus relevé sur le circuit de la coupe du monde parce qu'elle ne donne pas place à l'erreur, chuter dans ces roches n'est même pas une option selon moi, et les coureurs trop agressifs et tendus sur leur vélo risquent d'y faire des crevaisons. Donc tout a bien été sauf au 2e tour alors qu'un Néerlandais descendais devant moi à pied, je me suis immobilisé un bon 5 secondes en haut pour me laisser descendre avec prudence, ensuite je me suis engagé avec le parfait timing puisque rendu en bas, je l'ai dépassé dans la courbe alors qu'il remontait sur son vélo. Ce moment fut très fort, tout était calculé, et au moment du dépassement, on aurait dit que le canadien venait de compter un but exposant dix! La foule était en délire, ça a littéralement éclaté d'encouragement et tant mieux, je vais m'en rappeler longtemps de celle-là.

Pour le reste de la course, la circulation n'était plus vraiment un facteur, j'ai donc pris mon rythme, à la limite de la souffrance, et j'ai fait de mon mieux pour grimper les montées en force tout en réalisant un parcours technique presque sans faute. J'ai seulement chuté une fois dans un virage banal en gazon transformé en vase où l'adhérence était très imprévisible.

La pluie reçu avant la course a selon moi rendu le parcours plus relevé techniquement tout en améliorant les conditions du parcours puisqu'il était extrêmement sec avant cette pluie en raison de la canicule qui sévissait depuis quelques jours. Le seule bémol de ce parcours a été selon moi son érosion au fil de la semaine des championnats du monde puisque comparativement à une coupe du monde, plusieurs catégories concourais avant moi durant la semaine. Rendu au samedi, le descentes comportaient énormément de racines, roches et braking bumps (ce qu'on retrouve sur les chemins de campagne en terre quand ils sont usés). Ainsi, j'ai souffert lors du dernier tour d'avoir opté pour le simple suspension, toute la semaine ce choix s'était avéré approprié, mais rendu au jour de la course le parcours était encore plus exigeant. Ça brassait tellement que j'avais mal aux muscles intercostaux, première fois que cela m'arrivais en course, j'avais de la difficulté à respirer dans les descentes et ainsi à récupérer, mais bon, on a tous une limite physique! Côté habileté technique, je suis vraiment satisfait de mon travail, mon choix de pneus était vraiment parfait pour les conditions difficiles, j'ai ainsi opté pour des pneus résistant tubeless Larsen TT. Et pour terminer, les milliers encouragements que nous avons eu sur le parcours étaient vraiment impressionnant, c'était comme dans un tunnel, l'ambiance était bonne, ça m'a poussé encore plus au maximum et j'ai été impressionné du nombre de spectateur malgré le temps pluvieux. Quoi de mieux que de se quitter sur une photo d'après course avec des mordus de vélo, vraiment très cute!!!

Le show de Girl Talk comme cloture des mondiaux était vraiment à la hauteur de la qualité des championnats du monde qu'on a eu droit, super party en plein air, ambiance de fête et plusieurs des grands athlètes de la coupe du monde étaient présents pour s'amuser. J'oriente maintenant mes énergies sur l'Université qui est déjà débuté depuis une semaine. Je participe à un pentathlon à Victoriaville pour mon commanditaire Cascades en fin de semaine ainsi qu'à la finale provinciale de vélo de montagne à Valcartier. Ensuite, j'espère pouvoir faire quelques courses de cyclocross dans la province, profiter des night ride automenales et découvrir pleins de nouveaux sentiers de vélo de montagne dans le coins.

Coupe Canada Bromont, à 3 semaines des mondiaux!

La dernière tranche de la série des coupes Canada se tenait en fin de semaine dernière à Bromont.

Alors que déjà plusieurs équipes nationales étaient arrivés pour les championnats du monde, plusieurs athlètes Australiens, Néo-Zélandais, Américains et Britanniques en ont profité pour venir se frotter à l'élite Canadienne et se disputer les points internationaux si importants pour le rang de départ aux championnats du monde. J'ai donc pris le 4e rang de cette coupe Canada au calibre plutôt relevé sur un vrai parcours de coupe du monde. Plusieurs se sont plaint du parcours qu'on a eu droit lors de cette course, moi j'étais bien ravis d'y courir pour la première fois depuis 3 ans sur un parcours sec, mais toujours aussi technique et exigeant physiquement.

Ce fut une bonne course pour moi, mais sans plus puisque ma course s'est un peu déroulé en dent de scie. L'important c'est que cette course me donne confiance pour les mondiaux dans trois semaines suite à un mois de juillet plutôt faible sur la scène canadienne. Cette coupe Canada de Bromont m'as permis de prendre le 2e rang du cumulatif des coupes Canada 2010. Maintenant l'entrainement est bien ajusté et la forme augmente de semaine en semaine, je travaille entre autre beaucoup en muscu-vélo ces temps-ci en plus de varier avec des entrainements en intervalle court. J'ai oublié de mentionner qu'il faisait aussi très chaud et humide comme on peut le voir sur la photo en course à Bromont, c'était collant!

Depuis 2 semaines je vais plus souvent au Mont-Sainte-Anne (MSA) pour réaliser des entrainements sur le parcours des championnats du monde, tout un avantage! Le parcours est toujours aussi difficile techniquement que physiquement avec ses nombreuses montées abruptes pour une boucle très courte d'environ 4,5km. J'ai déjà réalisé tellement de compétitions sur ce parcours dans les 2 dernières années que je ne ressens plus le besoin d'inspecter particulièrement le parcours, il suffit simplement de préparer mon corps à enchaîner les côtes de ce parcours les unes après les autres. Déjà on sent que la station MSA est prête à recevoir ces mondiaux, pratiquement tout est en place, et en fin de semaine ce sera comme un test alors qu'on fera le championnats Québécois sur les pistes du MSA. D'ailleurs, cette semaine avait lieu la conférence de presse Gestev devant le parlement de Québec pour lancer les championnats du monde et j'y étais en compagnie de 2 autres athlètes bien connus de la région:

Vraiment une conférence de presse super bien organisée, comme à l'habitude, tout roule quand Gestev est de la partie, les journalistes, commanditaires et certaines personalités politiques étaient au rendez-vous. Suite au championnat Québécois qui a lieu ce samedi au MSA se tiendra une épreuve sprint auquel je prendrai part en soirée au pied de la montagne. Une petite boucle d'environ 1km nous attends, départ en vague de 4 sous forme d'élimination, j'espère pouvoir me rendre en finale de l'événement pour réaliser le plus de mini-course que possible, un entrainement très intense en soi.

Le Raid Bras du Nord, 93km de pure plaisir.

D'abord, je souhaite annoncer ma sélection au sein de l'équipe nationale Senior en vue des championnats du monde 2010 qui auront lieu au Mont-Sainte-Anne, pour moi le 4 septembre. Mettez ça à votre calendrier, c'est à ne pas manquer, ce sera le point culminant de ma saison tout comme la majorité des athlètes qui seront présents. Cette année ça relate une touche particulière, des championnats du monde à la maison, toute une chance. Je me rappel comme si c'était hier de l'annonce de l'obtention de ces mondiaux au Mont-Sainte-Anne, c'était à l'automne 2007 et j'étais en conférence de presse avec Gestev, les organisateurs du futur événement, qui maintenant est rendu très concret à moins d'un mois de la ligne de départ! C'est la plus grosse délégation canadienne qui sera présente avec 7 athlètes canadiens par catégorie et je suis bien content de faire partie de l'équipe à ma première année senior. C'est donc en vue de me préparer pour les mondiaux que j'ai décidé de conclure un bloc de volume-intensité en prenant part à une épreuve marathon en vélo de montagne de 93km qui avait lieu à Saint-Raymond samedi dernier. Les poches pleines d'outils, de barres énergétiques et le camelback sur le dos, j'ai pris le départ à 9h pour les 3h 58minutes de courses qui m'attendaient. Beaucoup de chemins forestiers entrecoupés de plusieurs sections techniques, 3 montées majeures et tout ce que j'avais besoin pour réaliser tout un entrainement et tout une course. D'abord, nous partons et formons un groupe de tête d'environ 8 gars, ensuite à 20km du départ j'ai attaqué dans la première côte majeure. Léni Trudel, un bon coéquipiers de l'équipe du Québec m'a accompagné et on a travailler fort ensemble pour les 50 premiers kilomètres de courses distançant nos poursuivants. Arrivés à mi-course, les sentiers aménagés de la Vallée Bras du Nord sont tellement sinueux et plaisant qu'ils ont offert un bref répits à nos jambes. Sentiers roulants, sans embuche majeure, virrages surélevés et dans un décor magnifique d'une vallée. Ensuite, j'ai fait cavalier seul pour les 40 kilomètres restant. Je dois dire que la côte mythique à Ti-Oui était bien plus longue que je l'avais anticipé, un 30 minutes de montée très abrupte, parfait pour apprendre à gérer l'effort. Ensuite une descente à haute vitesse pour un bon 10 kilomètres. Les 25 derniers km de l'épreuve étaient relativement plat, j'ai réussi à remporter la première position de ce Raid sans aucun pépin et aucune défaillance physique, ça s'annonce positif pour le mois à venir! Cet événement fut un franc succès avec plus de 700 participants. J'ai beaucoup apprécié l'ambiance plus décontracté des Raids où l'on retrouve toute la gamme de coureurs. C'était beau de voir toutes les autos converger vers Saint-Raymond le matin de la course. Prochain rendez-vous pour moi, la coupe Canada à Bromont le dimanche 15 août.

Coupe Canada et championnat canadien dans l'ouest, une bonne gifle.

C'était à la mi-juillet que se déroulait la coupe canada d'Edmonton où j'ai pris le 8e rang et le championnat canadien à Canmore où j'ai pris le 10e rang. Deux résultats que je ne me suis pas gêné de qualifié de contre performances auprès des médias. Déçu oui, mais découragé, NON.

Ceux qui me connaissent bien savent que j'ai l'habitude de me reprendre après des épreuves de ce genre, j'en ressort alors plus fort et j'en tire un grand apprentissage. Aussi tôt revenue à la maison, je savais que j'avais des devoirs à faire pour rectifier la situation. J'ai alors pris une prise de sang, tout était ok, tant mieux! J'ai minutieusement analysé mon entrainement des 2-3 derniers mois avec mon entraineur ainsi que la récupération que je m'accordais en relation avec les sensations à l'effort et au repos. Encore là tout était ok, on crois toujours avoir fais les bonnes choses. C'est alors le petit «?» qui sommeillait en moi qui semblait se confirmer, je croyais couvrir une sinusite chronique, ce que mon médecin sportif m'a confirmé après un examen de 10 minutes. Je déteste prendre de la médication, mais dans ce cas, je n'avais pas d'autre choix. Ce diagnostique, je ne l'ai pas crié sur tout les toit, je déteste avoir des défaites de contre performances, je reconnais avoir une grosse faiblesse aux sinusites, ça doit être mon «talon d'Achille». Malgré cela, je n'écarte pas le fait que j'ai pu me retrouver simplement dans une mauvaise journée lors de l'une de ces courses dans l'ouest Canadien. Maintenant que la santé est bonne, j'ai retrouvé toutes mes sensations d'être «aiguisé» à l'effort. Je regarde droit devant et j'ai déjà bien hâte au prochain grand rendez-vous cycliste. Parlons maintenant rapidement des courses que j'ai faites dans l'ouest.

D'abord, j'y allais avec l'équipe du Québec posé ci-haut à Lac Louise lors d'une journée de repos. Bien heureux de pouvoir compter sur le support irréprochable de l'équipe du Qc, je courrais à la fois pour mon équipe Rocky Mountain et pour le Québec. À Edmonton, c'était une coupe canada relativement longue de 2heures 5 minutes sur un parcours plat et sans difficulté techniques, seulement quelques courtes montées pour faire la différence. Lors de cette course j'ai connu une très bonne première moitié et complétant les 3 premiers tours en 4e position. Ensuite, je sentais que je ne récupérais pas bien dans les descentes, je me suis mis à faire des erreurs techniques et j'ai dégringolé jusqu'au 8e rang au terme de la course de 6 tours. Ce que je retiens le plus, c'est l'entrainement que j'ai fait le jour précédant la course où j'ai appris beaucoup sur un parcours en très très argileux où il avait plu juste assez pour transformer la piste en patinoire. Vraiment, j'aurais difficilement imaginé une coupe canada dans ces conditions. Puisque le sol avait très peu de sable, la boue argileuse collait littéralement à tout, les roues ne tournaient plus ou presque après seulement 2à 3 kilomètres. Entre coéquipier on avait déterminé qu'il serait plus intelligent de porter le vélo dans les airs pour les sections de boues afin d'éviter que nous roues soient bloqué. Heureusement et miraculeusement, les sentiers ont séché en un temps record, 12 heurs après tout était sec.

Une fois rendu à Canmore, un petit village où se trouve le centre national d'entrainement de ski de fond en bordure de la transcanadienne et à la porte des rocheuses en Alberta, on s'est installé pour une semaine de récupération et d'entrainement sur le parcours des championnats canadiens. Nous avions droit à un parcours avec montées sans fin. On montait de très longues montées pour ensuite descendre presque la totalité dans des sections trop roulantes et trop peu techniques. Le mot était le même chez tout les coureurs, un parcours fitness sans aucune possibilité de faire la différence dans les sections techniques, ça tombait donc bien mal pour un gars qui allait avoir une panne de jambe lors de la course qui se déroulait sur ce parcours...

Durant la course, en gros je me suis accroché pour un seul tour dans le top 6 pour ensuite dégringoler jusqu'au 13e rang et remonter en fin de course jusqu'au 10e. J'ai même trouvé la force pour sprinter pour la 9e position, mais il m'en manquait un peu, j'ai perdu par un demi-vélo. Croyez-moi ça été plus dure cette course, non pas physiquement parce que j'étais pratiquement incapable de forcer, mais bien psychologiquement. J'ai quand même donné ce que j'avais jusqu'à la fin et j'ai pris de l'expérience en sprint à l'arrivée en vélo de montagne, chose qui croyez-le ou non, ne m'étais jamais arrivé depuis les championnats canadiens de 2000 à Gatineau. Prochain sprint je me reprendrai!!! C'est toujours décevant de réaliser des contre performances quand je pense à la préparation que j'avais fait depuis 2 mois avec le tour de Beauce et tout, mais ça finira bien par payer je le sais. Ma semaine de repos en revenant de l'ouest Canadien m'a permis de refaire le plein pour le reste de la saison, j'en ai profité pour aller en bateau à voile avec mes parents sur le fleuve, absolument sublime, et de relaxer et profiter du lac qui est agréablement chaud cet été. Maintenant je suis en préparation pour les courses de fin de saison, je fais le Raid Bras du Nord en fin de semaine à Saint-Raymond, 93km et beaucoup de côtes et de nouveaux sentiers en perspectives, ça va être trippant. Ensuite c'est la coupe Canada de Bromont, je l'adore celle-là et vous le savez pourquoi!

Je vais essayer de donner des nouvelles un peu plus souvent d'ici la fin de la saison.

Raphaël

Tour de Beauce, jours 5 et 6.

Et finalement, les 2 derniers jours du Tour de Beauce! Mais d'abord, je n'avais pas eu l'occasion de présenter l'équipe du Québec: Arnaud, André, Jean-Michel, Vincent, Raph, Laurent et William. En bas on a Pascal le directeur sportif et André le mécano.

L'étape 5 de Québec était d'environ 130km et se déroulait principalement sur la grande allée direction ouest, on descend côte Gilmour, boulevard champlain direction est et ascention de la côte de la montagne suivi de la descente de la côte des rempart pour finalement remonter par des petites rues jusqu'au carré-Dyouville et descendre la portion de la rue St-Jean en pavée pour aller reprendre Grande-Allée, bref un parcours qu'on devait réaliser 12 fois et qui était très technique, côteux, exigeant et dangereu par endroit. D'ailleurs plusieurs accidents dont arrivé en raison de certaines rues mal barrées ou de cyclistes fatigués ou sur-excités par les terrasses de la Grande-Allée! L'étape de Québec fut ma meilleure sur tout les plans, d'abord, je me sentais en feu, j'avais de bonne jambes et je grimpais vraiment bien, j'ai d'ailleurs travaillé fort pour me garder dans le top 40 du peloton toute la journée afin d'éviter les cassures et les accidents dans le peloton, mais surtout pour me garder prêt pour la poussée finale vers la ligne d'arrivée qui se trouvait devant le parlement. En plus de réaliser une spectaculaire fin de course en prenant le 12e rang, j'ai vraiment trippé sur le parcours incroyable, la température très chaude et des spectateurs à profusion, en passant je me serais cru en coupe du monde au Mont-Sainte-Anne tellement il y avait de go raph go raph! Merci à ceux qui y étaient!

Avant de parler de la dernière journée, il faut que j'explique comment nous devions gérer les longues journées sans contact par radio avec nos directeur sportif (interdit cette année pour une raison que je ne connais pas). On regardait donc le profil de l'étape avant la course et nous ressortions du cahier de course les points majeurs comme les longues montées, les points de grimpeur, les sprints intermédiaires, les portions de routes dangereuses et les zones de ravitaillements, le tout, marqué par des kilomètres. On collait un papier sur la potence et le tour était joué, comme dans le bon vieux temps disaient certains... première fois que je voyais ça!

Le jour 6, un autre 130 kilomètres sur un circuit urbain dans la ville de St-Georges, sur un parcours tout aussi côteux et technique que celui de Québec mais dans la pluie en plus. Les 4 premiers des 12 tours ont été infernales, déluge total et train d'enfer. Franchement avoir de la bouette dans un oeil en vélo de montagne ça ne me dérange pas comparé à rouler en peloton dans une rue transformée en rivière à 50kmh dans le déluge rendant la visibilité très limité. Encore une fois, une journée très difficile. Plusieurs chutes, mais pas moi, j'aurai évité toutes ces chutes au Tour de Beauce encore une fois. L'équipe du maillot jaune a chassé toute la course après l'échappée de 8 coureurs et à chaque tours où on montait la longue côte je pensais me faire décrocher, finalement j'ai résisté jusqu'à la 11e fois, ça roulait vraiment très vite. J'ai ét éjecté du peloton à 1 tour et demi de la fin, terminant l'étape à 6 minutes du vainqueur environ 45e. C'était signe que j'en avais assez et que tout le volume et l'intensité que je voulais m'imposer avec cette course avaient leur effet.

J'ai finalement terminé 33e à 12 minutes du maillot jaune au terme des 6 étapes du Tour de Beauce, je suis bien content de cette expérience et suis maintenant prêt pour attaquer la 2e moitié de la saison comportant entre autre 2 autres coupes canada, les championnats canadiens à Canmore le 17 juillet et les championnats du monde le 4 septembre.
En terminant, voici une photo en pleine montée du Mont-Mégantic:

Tour de Beauce jours 2, 3 et 4.

Voilà, déjà 4 grosses journées de faites, plus que 2, demain samedi la plus excitante de tous, l'étape dans le vieux Québec, 11 tours pour un total de 130 kilomètres, 11 fois la côte de la montagne. À partir de maintenant c'est une journée à la fois, je ne pense pas au cumulatif, je suis présentement à 6 minutes du maillot jaune et en 39e position au classement général. C'est plutôt de viser une bonne performance en visant les échappées ou seulement tenter de survivre dans le peloton qui va de plus en plus vite. Je m'étais très bien débrouillé à l'étape de Québec l'an dernier même si le peloton était déchainé avec les colombiens qui attaquaient sans cesse et sans pitié! Le départ est à 12h15 samedi et ça passe sur Grande-allée, côte Gilmour, boulevard Champlain et côte de la montagne. Voici quelques mots sur chacune des journées jusqu'à maintenant.
D'abord la première journée, comme je l'avais décris s'était bien déroulé, à l'exception de quelques courreurs qui ont tombé et avaient été blessés dans une route en terre qui était en construction:


Le jour 2 était à Thetford Mines, 160 kilomètes, l'échappée est tellement partie tôt que j'ai même pas pensé m'essayer, après même pas 10 kilomètres. On a fini par les rattraper à moins de 10km de l'arrivée sur le petit circuit en ville où le sprint final était préparé par plusieurs équipes, pas facile de rester devant, je veux éviter les risques car mes objectifs sont bien différents de la majorité des cyclistes ici, ça jouait vraiment du coude mais j'ai quand même terminé 41e. La photo plus bas illustre une partie de ce qui se passe derrière le peloton qu'on appèle la caravanne composé d'auto de médecin du tour, de commissaires, de journalistes, de policiers et bien sûr de 18 voitures d'équipe, chacune ayant le rôle d'intervenir en cas de bris mécanique d'un coureur et de ravitailler les athlètes de leur équipe en bidon.

L'étape 3 du Mont-Mégantic promet toujours d'être très difficile avec une montée de plus de 5km à une moyenne de 10% d'inclinaison à la fin de l'étape. J'avais eu la directive d'essayer les échappées de début de course, j'ai bagarré fort dans plusieurs tentatives au cours des 30 premiers kilomètres, mais le rythme était très élevé donc aucune échappés as réussi à partir avant le 65e kilomètre. La première heure de course s'est réalisé en 52 km/h! Ensuite le peloton était contrôlé par l'équipe défendant le maillot jaune. J'ai tenté de me préserver du mieux que je l'ai pu pour la montée finale que j'ai réalisé un peu moins rapidement que je l'aurais souhaité, je me sentais fatigué toute la journée de l'effort fournis en début d'étape je crois. Malgré cela je termine au sommet de la montagne en 39e position, à un peu moins de 3 minutes du gagnant de l'étape. Aujourd'hui le jour 4, c'était le contre-la-montre de 20 km, un aller-retour, 10 en descendant faux plat et 10 en remontant, vraiment difficile, surtout avec 3 dures journées dans les jambes.

J'ai quand même réalisé un temps de 29 minutes sans vélo de contre-la-montre, terminant 64e à 4 minutes du vainqueur qui a littéralement déclassé tout le monde en gagnant par plus d'une minute, vraiment costaud ce Benjamin Day.

Je vous donnerai des nouvelles avec des jambes reposés la semaine prochaine après le tour de Beauce, présentement je suis vraiment très raqué, mais c'est normal puisque je suis tellement pas habitué à fournir ce genre d'effort, ça va être profitable pour les compétitions qui m'attendent pour le reste de cette excitante saison 2010 qui se terminera par les championnats du monde au Mont-Sainte-Anne le 5 septembre!

Raph

Tour de Beauce jour 1, les gants longs du peloton.

Je suis de retour cette année avec l'équipe du Québec de vélo de route au Tour de Beauce 2010.

C'est avec grand plaisir que j'ai pris part à la première étape ce matin de la course d'une durée de 6 jours pour un total de 762 kilomètres. Je suis ici bien sûr pour prendre de l'expérience en vélo de route, pour aider les coéquipiers, essayer de faire bonne figure dans peut-être une étape, mais avant tout pour me donner tout une opportunité d'entrainement en vitesse et en volume avec un peloton de route des plus relevés cette année.

Ci-haut en action dans l'une des nombreuses côtes de la journée, c'est partie pour l'étape de Lac Etchemin d'une distance de 165 kilomètres. D'abord, pour moi c'est de me réhabituer au peloton, au mouvements, aux coureurs stressés qui nous entourent, aux routent de la Beauce assez olé-olé par endroit. Première descente après 5 kilomètres, on atteint 90kmh et on tourne 90 degree à droite en bas, ça sent les freins brulés à plein nez avec tout les courreurs aux jantes de carbonne et patins de freins en liège.

Ah oui c'est vrai, on peut parfois arrêter faire un petit pipi au bord de la route quand le tempo de la course est pas trop élevé! Donc quelques échappées auront caractérisées l'étape mais aucune n'ont été manaçante, seulement 1 courreur as réussi à se rendre jusqu'à la fin avec un mince 8 secondes d'avances. Pour le classement final, tout s'est décidé dans la dernière côte d'une durée de 3 minutes environ, ce qui était difficile c'est qu'on avait vent de dos, donc cela réduit grandement l'effet d'aspiration derrière les coureurs. J'ai pas réussi à entamer la descente vers l'arrivée avec le premier groupe de 39 courreur, je rentre 18 secondes derrières en 40e position avec mon coéquipier Arnaud Papillon. Vraiment pas si mal pour une première journée dans le peloton cette année. Je suis bien content surtout que le niveau est relevé cette année avec plusieurs grosses équipes d'europe et des USA, même l'espagnol Francisco Mancebo est de la partie. Plusieurs coureurs on eu des crevaison aujourd'hui, les mécanos nous suivent en voiture et sont toujours tout près pour nous aider. Les chutes me font un peu peur honêtement, en vélo de montagne quand tu tombe généralement c'est de ta faute mais en route, souvent un coureur fait une erreur et en fait chuter plus d'un. Au moins 3 chutes différentes aujourd'hui dont une majeure sur une route en terre qui était alors en réparation où 2 courreurs ont du abandonné dont unb Canadien. Les 2 se portent bien et étaient à l'hôpital cet après midi.

Je vous laisse sur le profil de la course de ma montre Polar démontrant l'altitude, la durée, les pulsations et la cadence. Après de gros entrainements ou compétitions j'aime bien consulter mes données sur le programme Polar ProTrainner 5.

Je vais essayer de redonner des nouvelles d'ici la fin du tour, mais nos journées sont bien remplies alors on verra!

J'ai mal aux jambes. C'est à cause du Red Bull monte-descend.

Une photo avec Éric Guay, beaucoup de fans de ski alpin se seraient contenté de ça comme prix de podium... j'ai préféré prendre la bourse de 1500$ offerte aux gagnants de l'épreuve! Blague à part, Éric Guay est un gars bien sympathique et c'était très cool qu'il soit présent pour remettre les médailles au Redbull monte-descend, épreuve qui avait lieu le même jour que la coupe Canada #2 au Mont-Tremblant. Cliquez sur le titre de cet article pour visionner le vidéo de l'événement sur youtube, c'est très impressionnant. Eh oui, c'est bien 2 courses que j'ai fait ce samedi et ce fut tout une journée sur le vélo, à midi je terminais en 3e position lors de la coupe Canada et en soirée è 22 heures, mon coéquipier Stevie Smith et moi remportions cette fameuse épreuve spectaculaire qui avait lieu dans le village de Tremblant. La formule de cette épreuve était des équipes (1 athlètes de cross-country avec un de descente) afin de faire une épreuve à relais qui se déroulait de 20h30 à 22 heures.

Les athlètes de cross-country débutaient par une boucle de 5 minutes, partiellement dans les sentiers et partiellement dans les village à travers les marches et obstacles urbains. Ensuite, en passant la zone de transition, le départ était donné à l'athlète de descente qui était en attente en haut de la montagne jusqu'à son arrivée à la zone de transition où les athlètes de cross-country étaient en attente de recevoir le relais du descendeur et ainsi de suite pour un maximum de boucles en 90 minutes. Le plus difficile c'est qu'il y avait énormément d'équipes, plus de 40, et que la noirceur s'est installée rapidement, après moins de 20 minutes de courses on devait avoir une lumière frontale pour éclairer le sentier, c'est ce qui rendait l'épreuve encore plus spectaculaire. Imaginez du cross-country et de la descente à la lampe frontale.

C'est la compagnie Oakley qui m'a choisi pour faire équipe avec Stevie Smith, un des meilleurs descendeurs Canadien, j'ai tout de suite accepté sachant que nous formerions une équipe très compétitive.

Le départ de la course fut le plus stressant de tous ceux que j'ai vécu, plusieurs athlètes ce cross-country se trouvaient dispersés dans la zone de transition en attente des descendeurs qui devaient courir 500m à pied pour venir nous donner la tag du départ. Nous avions tous peurs de nous rentrer dedans avec ceux qui courent et ceux qui partent en vélo. Finalement tout s'est bien déroulé car Stevie est arrivée dans la zone en 4e position, j'ai évité le trafic! Les gens de Red Bull voulaient ça spectaculaire et ça l'a été du départ jusqu'à la fin. Même après la course il y avait de l'action avec un orage et certains protêt des coureurs qui ont mal géré leur transitions et qui se sont fait disqualifiés.

Nous avons donc remporté l'épreuve en complétant 9 descentes et 9 parcours de cross-country. Mon coéquipier de l'équipe Rocky Mountain en cross-country a aussi terminé sur le podium en 2e position. C'était un super bel événement qui donne une super bonne visibilité à 2 sports bien différents du cyclisme. Il y avait vraiment beaucoup de spectateurs et les courses on les aimes comme ça! À l'an prochain sans faute. Pour ce qui est de mes jambes, ne vous en faites pas, j'ai déjà récupéré de tout ces efforts, un massage sportifs le lundi et quelques entrainements légers ont suffit. Désolé de n'avoir plus de photos d'action à partager avec vous...

Raph

Coupe Canada 1 et 2, Baie-Saint-Paul et Mont-Tremblant

Débutons par la coupe Canada numéro 1 qui avait lieu à Baie-Saint-Paul le 16 mai dernier. Je trouvais que la photo représentait bien le début de saison, tout le monde est concentré sur la ligne de départ, fringuant et excité à l'idée de se comparer au peloton Canadien. Cette année nous avions droit à un parcours tout à fait différent de ce qu'on retrouvais à BSP par les années passés. Cette fois-ci, peu de longue montées, un parcours très sec mais qui comporte toujours autant de racines, roches et virages. La majorité des cyclistes ont aimé le parcours tout comme moi, j'aurais préféré de plus longues montées où j'ai l'habitude de me démarquer, mais le parcours était tout de même très physique en raison des courtes périodes de repos dans les descentes. J'ai fait une bonne course en terminant en 3e position. Le plus dur c'était le premier tour puisque je n'ai pas réussi à bien me positionner pour les premières sections techniques, j'étais ainsi en 10e position et j'ai du dépenser plus d'énergie que je ne le souhaitais lors du premier tour pour me joindre au groupe de tête. J'ai tenu le coup avec les 2 premiers jusqu'à 3 tours de la fin, j'ai ensuite pris mon rythme pour les 3 derniers tours. J'ai encore quelques problèmes de crampes aux jambes en fin de course cette année mais je ne m'en plains pas, la forme est bonne donc c'est tout ce qui compte. Justement, malgré de moins bonnes jambes à Baie-Saint-Paul je m'en tire avec une 3e position. Les courses sont un peu moins longue cette année et c'est parfait selon moi, on travaille davantage la vitesse pour être prêt aux coupes du monde où la vitesse est infernale du début à la fin, c'est la nouvelle orientation de l'Union Cycliste Internationale et de l'équipe Nationale Canadienne. Cela fait des courses où il y a plus d'action, plus spectaculaire et parait-il que c'est mieux pour la télédiffusion. La course de Baie-Saint-Paul aura été d'une durée de 1h43minutes.

Du côté de la coupe Canada #2 qui avait lieu au Mont-Tremblant le 22 mai, j'ai aussi pris le 3e rang, mais en réalisant une bien meilleure course sur un parcours bien plus exigeant et sélectif que la semaine précédente. Mes sensations sur le vélo étaient très bonnes, j'ai réussi à me pousser à fond ce que je n'avais pas pu faire à Baie-Saint-Paul en raison de moins bonnes jambes, vraiment à Mont-Tremblant j'ai poussé la machine pour rester en contact avec la tête de la course le plus longtemps possible, c'était mon objectif. Après 3.5 des 5 tours que nous devions réaliser c'en était assez et j'ai géré ma course pour le dernier tour et demi en solo pour prendre la 3e position. Je suis bien content des mes habiletés technique ce week-end, je pouvais me permettre de prendre un léger retard dans les montées en m'économisant un peu pour ensuite rattraper le groupe de tête dans la longue descente technique qui se retrouvait à la fin du tour, c'est une partie de stratégie et sur ce point, j'ai bien géré l'effort en mettant à profit mes forces de technicien. D'ailleurs, le parcours au Mont-Tremblant était bien moins technique que les 11 dernières années (ma première course à Tremblant remonte à 1999, j'étais pee-wee) puisqu'il était totalement sec, une première! Par contre, à chaque année il comporte plus de racines et de roches en raison de l'érosion.

Dans les montées ça s'est aussi bien déroulé et la chaleur n'a pas été un facteur. Il ne faudrait pas oublier de parler du premier tour de course où nous sommes passés plus de 15 coureurs en tête, c'était la première fois que je voyais ça et c'est sûrement en raison du parcours très sec, d'ailleurs les écarts entre les coureurs étaient moins grands que par les années passées.

On empruntait une autre rue dans le village de la station touristique de Mont-Tremblant afin de monter le village, cette fois ci c'était moins spectaculaire, moins de spectateur. Après 1h40 de course je termine à 2min 49 secondes du gagnant, j'ai volontairement levé le pied à la fin du dernier tour puisqu'il n'y avait personne derrière moi et je voulais me garder pour la course en soirée, le Redbull monte-descend que je voulais gagner en compagnie de mon coéquipier Stevie Smith.

Le podium:

Prochaine coupe Canada en Ontario le 30 mai à Hard Wood Hills, un endroit où j'adore courir parce que le parcours est super rapide, sinueux et les sentiers ont beaucoup de flow (momentum).

Raph.

Coupe du monde Houffalize, la ville du vélo de montagne.

Houffalize c'est 211 coureurs chez les hommes qui sont prêt à tout pour entrer dans le bois en premiers, c'est du trafic autant durant la course comme on peut le voir:

que partout dans ce petit village. Les cyclistes paralysent complètement le village en cette fin de semaine de course, les autos doivent contourner par d'autres routes et plusieurs spectateurs viennent à vélo pour éviter d'être prisonnier du village. L'ambiance est vraiment géniale et les gens d'Houffalize adorent le vélo, ils avaient d'ailleurs reçu la prestigieuse course de route Liège-Bastogne-Liège la semaine précédente qui empruntait la même montée où nous avons réalisé le départ de la coupe du monde, une montée de plus de 2 minutes à près de 19% de moyenne. De tous les départs de coupe du monde, c'est de loin le plus violent physiquement, même les bras et les abdominaux sont en acides lactiques en haut de la côte. On as pas le choix de partir aussi vite puisqu'ensuite à l'entrée des premier boisés étroits et ce pour le premier tour complet, c'est un peu le chaos et le trafic, un peu frustrant d'ailleurs quand certains coupent le parcours pendant que d'autres attendent...

Alors voici mon résumé de course: J’ai pris le 80e rang au terme de la course de 6 tours de 5.5km. Je n’ai pas pu prendre part à la première coupe du monde qui avait lieu en Grande-Bretagne la semaine dernière en raison du Volcan en Islande qui a perturbé la circulation aérienne vers l’Europe. J’ai donc débuté la course en 82e position sur un total de 210 coureurs. Avec toutes ces périodes d’attentes en raison des bouchons formés à l'entrée des bois du premier tour, je crois que j’étais à 4 minutes du leader, ensuite j’ai pu prendre mon rythme en réalisant un bon parcours et perdant moins que 2 minutes sur les leaders par tour. J’ai terminé ma course d’environ 1h50 à 13 minutes du gagnant de la course, l’espagnol José Antonio Hermida. Cet écart est le plus petit auquel j’ai terminé par rapport au gagnant de toutes mes coupes du monde ce qui est positif. Malgré cela, je ne crois pas avoir réalisé une bonne course sur le plan technique où j’ai perdu la majorité de mon temps sur les leaders, en faite, j’ai sous-estimé les conditions pluvieuses que nous avons eues durant les 12 heures précédant la course, j’ai donc opté pour des pneus trop peu agressifs résultant en quelques chutes lors des 2 premiers tours, un vrai cordonnier mal chaussé, moi qui habituellement arrive à me démarquer dans les sections techniques. J’ai ensuite ajusté ma conduite en fonction de la traction que j’avais afin d’éviter de chuter dans les descentes. L'expérience était vraiment bonne, j'ai réussi à faire une bonne course ce que je n'avais pas fait l'année dernière en raison d'ennui de santé. J'ai même eu la chance d'être encouragé par mon nom par Karine, une autre Québécoise qui prenait part à la coupe du monde et qui encourageait en bordure du parcours avec plusieurs de ses amis Belges, ça me rappelait un peu comme au Mont-Sainte-Anne. J’ai aujourd’hui terminé 3e meilleur canadien et l’équipe canadienne comptera 6 à 7 séniors homme, cela est donc bon pour les sélections. Ma prochaine compétition dimanche le 16 mai à Baie-Saint-Paul pour la première coupe canada de la saison. Cette année, mon objectif principal est de me sélectionner et de bien figurer aux championnats du monde qui auront lieu au Mont-Sainte-Anne.

Voici une photo des routes étroites et typiques de la belgique bordées par les champs et un ciel constamment voilé, c'était la route à 100m de la maison, je sais j'aurais du porter mon casque... mais c'était seulement pour la photo.

Et ça, c'est une ville nommée La Roche à 20 minute d'où nous logions à la campagne, endroit le plus proche d'où nous pirations un réseau internet pour donner des nouvelles à nos proches... c'est aussi là o``u on faisait l'épicerie.

Mon retour de l'Europe s'est bien déroulé, j'ai fait mes examens, maintenant c'est cap sur la préparation pour les 3 premières coupes Canada qui débutent le 16 mai.

Avant d'aller faire la coupe du monde en Belgique, j'ai fait une coupe Ontario dans le cadre d'un projet de l'équipe du Québec qui visait à se préparer pour la coupe Canada qui a lieu à Hard Wood Hills où les Québécois ont généralement de la difficulté à performer sur des parcours moins techniques et plus plats. Ce fut un bon camp d'entrainement, dorénavant, surveillez les Québécois en sol Ontarien. J'ai d'ailleurs pris la victoire lors de ma première participation à une coupe Ontario. Franchement, le parcours était un peu ennuyant puisqu'il était très très peu technique et comportait peu de montée pour se démarquer. Résultat, ce fut une course tactique que j'ai gagné par seulement 10 secondes. Nous avons roulé 4-5 coureurs en échappée durant toute la course.

Le Volcan fait une croix sur ma première coupe du monde

C'est après trois jours d'essai, 3 vols annulés et bien des tentatives, des courriels et des appels que certains athlètes de l'équipe nationale ont eu la confirmation qu'ils ne pourraient pas être à temps en Europe pour la première coupe du monde qui a lieu le 25 avril en Grande-Bretagne. Certains auront étés chanceux pour réussir à trouver des billets d'avions pour des destinations plus au sud de l'Europe, d'autres auront fait une «run de lait» par avion, train, bateau et voiture et d'autres auront défaits leurs valises avec un petit pincement au coeur, tout comme moi! Donc changement de plans, ce fut une semaine de fou avec tous ces emails et ces changements de projets, ce n'est pas grave, le cap est sur la 2e coupe du monde en Belgique qui aura lieu le 2 mai. En attendant, je m'entraîne avec l'équipe du Québec en Ontario à Hard Wood Hills où l'équipe tient un camp printaniers afin de faire du vélo de montagne et développer davantage nos habiletés sur des parcours plus roulants et plats. Si tout vas bien, je m'envolerai vers la Belgique ce lundi après avoir pris part à une coupe d'Ontario à Mansfield ce dimanche.

Raph

Championnats Panam Guatemala, 12e.

Puisque les championnats panaméricains avaient lieu en Amérique centrale, il faut adopter le mode de vie des locaux et faire la siesta à l'ombre la veille de la compétition. Comme je cous avais parlé, nous avons fait un entrainement en ville mais avons fait seulement 10 minute sur la route puisque c'était extrêmement passant et imprévisible, les klaxons, les clignotants et les lumière de freins ça n'existe pratiquement pas, on a donc préféré trouver un stationnement de stade de baseball pour tourner en rond pendant une heure.

Et cette course. Je termine donc au 12e rang de mes premiers championnats Panam dans la catégorie Sénior élite. Contrairement à l'habitude, j'ai eu de la difficulté à démarrer ma course en force, bien que j'aie réussi à gagner plusieurs positions en fin de course, j'aurais préféré partir un peu plus vite. C'est donc 2 premiers tours lents et pénibles qui m'ont ensuite permis de retrouver mes jambes habituelles, en faite, c'est dans les 3 derniers tours que le turbo a embarqué, l'accélération et la vitesse en montée étaient au rendez-vous. Alors, voici une photo où je remontais le peloton en 2e moitié de course.

Je ne suis jamais arrivé à trouver ce qui a fait en sorte que j'aie un départ aussi lent, peut-être la pollution ou l'altitude... Ma course de 6 tours a donc duré 1h57, terminant à 4 minutes du vainqueur, l'américain Todd Wells. C'est donc une 2e bonne course pour la saison 2010, je sens que ma forme est meilleure qu'à Fontana et qu'il reste une bonne place à l'amélioration sur certains points pour les coupes du monde dans 2 semaines qui débutent près de Manchester au Royaume-Uni le 25 avril. Dans la course on a vu plusieurs athlètes de l'Amérique latine tricher, certains coupent la voie de d'autres athlètes comme ça s'est vu pour le sprint pour la 3e position, d'autres coupent le parcours à plusieurs reprises, mais ça, c'est exactement ce qu'on s'attendait à voir comme comportement de leur part. Outre les écarts sur le vélo, l'esprit de camaraderie était bien présent à l'hôtel conquistador, là où tous les athlètes étaient logés, sauf les Américains bien sûr... Voilà l'équipe canadienne au retour d'un entrainement.

Le paysage au Guatemala est sensationnel avec ses lacs et volcans, le parcours surplombait le lac Amatitlan par plus de 300 mètres, la vue, imprenable!

Et la vue du balcon de l'hôtel laisse transparaitre la pollution et la densité de Guatemala City.

Donc ce fut une super belle expérience, l'ambiance est bien différente d'une coupe du monde surtout sur le fait qu'il faut faire abstraction de tout tout tout ce qui n'est pas comme chez nous, mais surtout composer avec les nombreux aspects qui ne sont pas optimale pour viser une performance sportive comme se faire servir du porc panné à la veille de la course ou faire une heure de bus dans une chaleur infernale la veille de la course, sans parler des horaires vraiment pas fiables! De retour à la maison, j'en profite pour m'entrainer dans une météo semblable à ce qui m'attend au Royaume-Uni, soit froide et pluvieuse. J'ai fait mon entrainement dans les sentiers de vélo de montagne le plus tôt jamais réalisé au Québec en ce 15 avril. J'ai aussi joué au Golf pour la fête d'un de mes amis hier, ça faisait bien 3 ans que je n'avais pas joué, mon score, 52 pour un par 36... ce qui compte, c'est que j'ai eu ben du fun! J'aurais bien mis une photo, mais j'ai vraiment moins de style que sur un vélo donc je vous laisse imaginer!

Je quitte pour l'Europe lundi et vous donnerai des news devant une tasse de tea quand je serai UK.

Raph