Un gros 9 jours d’entrainement dans les côtes de la Virginie avec l’équipe du Québec

Au sommet d'une longue côte

Un gros 9 jours d’entrainement dans les côtes de la Virginie avec l’équipe du Québec
Le camp printanier de l’équipe du Québec avait lieu du 20 au 30 mars en Virginie près de la vile de New Castle, située près de la chaine de montagne du Blue Ridge. J’en étais à ma 6e expérience avec l’équipe du Québec et j’ai encore une fois adoré l’expérience.
J’en ai profité pour faire plusieurs entrainements en volume et en intensité. L’objectif était de faire une bonne surcharge d’entrainement. Le groupe de séniors avons roulé environ 4 h 15 par jours et 3 entrainements spécifiques étaient à l’horaire. D’abord, nous avons fait un contre-la monte par équipe de 2 d’une durée d’environ 30 minutes lors du jour 3. Lors du jour 5, nous avons fait une musculation-vélo fractionnée, c’est généralement l’un des plus difficiles entrainements du camp. La plus belle journée de tout le camp fut celle du Blue Ridge, journée où l’on roule majoritairement sur cette chaine de montagnes avec une vue impressionnante. Belle journée puisque la route était magnifique et sans trou, belle température ensoleillée et un niveau d’intensité élevé du début à la fin, autant sur les plats, les montées que dans les descentes. Nous avons monté quatre cols lors de cet entrainement d’une durée de 5hre pour une ascension totale de 2500mètres. Mon groupe était composé de 5 gars qui se sont tous entrainés très fort (Mathieu Boucher l’entraîneur, Léni Trudel, Jonathan Boulanger, Francis Morin et moi-même).
Entre les entrainements, nous en profitions pour faire une petite power-nap ou des devoirs puisque nous manquions quelques jours d’école pour participer à ce camp.
En terminant, ce camp m’a apporté beaucoup en me permettant de m’entrainer avec d’autres athlètes, de débuter la saison plus tôt et de terminer ma préparation en volume ainsi que de débuter les intensités sur le terrain.

Les nombreuses routes portaient parfois à confusion!

Voici plus bas un résumé plus général du camp de l’équipe du Québec qui paraitra bientôt dans le hors route sur le site www.fqsc.net

L’équipe du Québec se prépare pour la saison en Virginie.
Par Raphaël Gagné et Francis Morin – Le camp printanier annuel de l’équipe du Québec de vélo de montagne a eu lieu encore cette année en Virginie du 20 au 30 mars 2008. Alors que la neige s’accroche au Québec, nous en avons profité pour faire un camp d’entrainement de 9 jours en vélo sur de splendides routes grandement accidentées. Nous avons eu droit à un climat plutôt frais en début de camp, mais des températures avoisinant les 20 degrés ont rapidement permis d’établir nos élégantes démarcations de bronzages pour l’année.
Puisque l’année dernière nous avions apprécié les services du Groupe Centrifuge www.groupecentrifuge.com, l’idée d’y retourner cette année faisait l’unanimité. En fait, l’hospitalité de Marc Dufour et de son équipe y était pour beaucoup. Un endroit absolument magnifique et très pittoresque, situé à proximité de magnifiques cols et routes aux paysages à couper le souffle (surtout lors de vigoureuses attaques sur le Blue Ridge).
Cet endroit prédestiné à l’entrainement printanier joue un rôle marquant dans la préparation des athlètes en vélo de montagne en vue des courses qui débuteront au début de mai, dans la neige??? Totalisant 16 athlètes, l’équipe en a profité pour resserrer les liens lors d’un mémorable tournoi de bras de carbone, histoire de rire un peu. Côté jambes, les athlètes ont été mis à l’épreuve ayant dévoré pas moins de 800 à 900km en 9 jours. Ils ont relevés plusieurs défis : un contre la montre par équipe de 2, un difficile entrainement de muscu-vélo ainsi que plusieurs longues sorties agrémentées de longues côtes. La plus mémorable fut le Blue Ridge, pour ses longs cols, son bitume à faire rêver, ses paysages vertigineux et surtout, la journée où toutes les attaques sont permises «outch!!!».
Le tout s’est déroulé de façon exemplaire avec des entraineurs et des athlètes adoptant une éthique de travail digne de leur détermination et de leur passion pour le vélo. Tous les éléments sont mis en œuvre pour que les athlètes québécois connaissent du succès à l’été 2008.
Pour faire le dernier sprint de pancarte de ce résumé, nous souhaitons souligner le remarquable travail des deux entraineurs en chef, Ian Hughes et Mathieu Boucher. De plus, sincères remerciements à l’assistant entraineur Martin Thibault du club Sport Alpin TVA Mont-Sainte-Anne.
Hommage à un doyen de l’équipe de la FQSC qui terminait en beauté son mandat avec nous en Virginie. Mathieu Boucher nous quitte pour épauler l’ACC après avoir apporté grandement au secteur du vélo de montagne. Il poursuivra ainsi à l’échelle du pays, bonne chance Mathieu, de toute l’équipe du Québec!!
La saison approche à grands pas…prions pour que ça fonde vite! Bonne préparation finale à tous.

Dure Course au Championnat Panaméricain, je termine au 8e rang.

Le Championnat panaméricain de vélo de montagne avait lieu le 6 avril au Venezuela dans la région de San Juan de los Morros, un endroit chaud et sec dans les montagnes. J'ai terminé en 8e position, voici mon expérience:

J'ai eu une course difficile, dès le premier tour je me sentais mal, surement due à la chaleur et au stress intense que j'ai vécu lors de mon échauffement. En fait, j'ai brisé mon dérailleur et ma chaine à la fin de mon échauffement alors que je faisais mes dernières accélérations dans un sentier voisin à la piste de départ. J'avais alors moins de 15 minutes pour mettre un dérailleur neuf, une chaine neuve et pour ajuster le tour. Je vous avoue que je ne pensais pas pouvoir prendre le départ lorsque cela m'est arrivé. Guido visser, un maitre de l'équipe nationale et Ian Hughes, coach responsable de ce projet m'ont aidé à arranger le tout en un temps record, mais à un niveau d'adrénaline record puisque nous devions faire très vite. Bref, je suis arrivé sur la ligne de départ 30 secondes avant que ça dise GO et j'étais méga stressé de tout ce qui venait de m'arriver. Vous aurez compris que l'équipe canadienne n'avais pas de mécano pour cette compétition. Après avoir complété 2 tours sur 7 dans une chaleur infernale (33 celcuis) j'ai commencé à me sentir mieux et j'ai pu augmenter la cadence pour passer de la 13e à la 8e position. Le mal était était fait, j'avais déjà pris beaucoup de retard sur mon objectif qui était de faire un podium.
Plus bas, vous trouverez les mêmes genres de détails dans certains articles de presse.

Côté expérience, j'ai beaucoup appris de cette course, premièrement l'idée d'arriver 2 jours avant ma course avec cette chaleur n'est pas à refaire, bien sûr j'aurais aimé arriver plus tôt, mais l'école obligeait! De plus, j'ai compris c'était quoi faire une course en état de stress, ça vous casse littéralement les jambes quand ça dit GO.
Malgré l'envergure de cette compétition, je n'y accordais pas beaucoup d'importance puisque ce qui compte pour moi ce sont les Championnats du monde, coupe canada, coupe du monde et championnat canadien... et tout cela ne commence que dans un mois et demi. J'ai très hâte au début de saison de compétition et suis confiant d'arriver à point le 17 moi pour la première coupe Canada.
L’expérience en général au Venezuela fut très agréable même si j’y étais un peu moins de 4 jours. Le parcours de compétition était très différent de ce qu’on trouve ici, c’était très sec, peu technique et nous avions des montées (3 par tour) très très à pic (premier plateau 2e vitesse pendant 1 minute). Nous étions dans un endroit magnifique et la compétition avait lieu dans un parc national situé dans la ville de San Juan de los Morros. Côté organisation, c’était très typique de l’Amérique du Sud, c’est-à-dire que j’ai mis ma patience à l’épreuve plusieurs reprises (tout, mais vraiment tout était en retard). J’ai bien aimé pratiquer mon espagnol à plusieurs reprises avec des athlètes et entraineurs de plusieurs pays. Nous étions logés dans un bel hôtel avec les délégations du Mexique, Chili et des États-Unis. Pour terminer en parlant des expériences, le premier matin, une tarentule nous (moi et Neal Kindree) attendait à notre porte de chambre le premier matin. Je me suis empressé de la tuer après avoir pris une photo bien sûr puisque mon compagnon de chambre n’aimait pas ben ben ça, moi non plus d’ailleurs!


Nous allions au marché tous les jours pour acheter beaucoup beaucoup d'eau.

Voici l'une des côtes à pic!

Notre charmante tarentule, beurk!


Source mediamatinquebec.com
Katia Bussière



Agence SportCom
Vélo de montagne – Championnats panaméricains
Huitième, Raphaël Gagné sort de l’hiver québécois

Montréal, 6 avril 2008 (Sportcom) – Raphaël Gagné a pris le huitième rang à l’épreuve de cross-country U23 des Championnats panaméricains de vélo de montagne présentés dimanche, à San Juan de Los Morros, au Venezuela. À sa première course cette saison, le cycliste de Lac Beauport est sorti de l’hiver enneigé et peu propice à l’entraînement cycliste, pour se mesurer à la chaleur sud-américaine (33 degrés). Sam Jurekovic, des États-Unis, a remporté l’épreuve.
L’ancien champion canadien junior a eu droit à une petite frousse avant même le début de l’épreuve. Son dérailleur arrière s’est brisé et il a dû le remplacer en vitesse.
« Disons que j’étais un peu plus stressé au départ qu’à l’habitude. J'ai eu un début de course très difficile puisque j'ai beaucoup souffert de la chaleur et d'un échauffement écourté », a indiqué Gagné par voie de courrier électronique. « J’ai complété les trois premiers tours en treizième place pour ensuite remonter au huitième rang. Plus la course avançait, plus je commençais à mieux me sentir. J’ai eu beaucoup de difficulté à me pousser à mon maximum en raison de la chaleur et c'est sûrement pourquoi je n'ai pas souffert d'hyperthermie comme certains coureurs. »
Gagné s’est dit déçu de son résultat, sauf que ses attentes n’étaient pas énormes avant la compétition.
« Je reste positif en pensant qu'il est évident que nous (les Canadiens) ne sommes pas préparés à une compétition présentée sous une telle chaleur aussi tôt dans la saison. Le parcours était particulièrement difficile avec quatre montées très abruptes, chose qu'on ne peut pas pratiquer l'hiver sur le vélo stationnaire. »
Raphaël Gagné sera de retour à la compétition aux premières épreuves de la Coupe Canada qui seront présentées à Bromont et à Mont Tremblant à compter de la mi-mai.

Rédaction : Mathieu LabergeInformation : (514) 990-0966 ou 1-866-990-0966.
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